Wonder Woman

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Wonder Woman

Introduction

Warner a longtemps cherché la formule parfaite à appliquer aux films de son DC Extended Universe (DCEU). Après l’histoire christique dans Man of Steel, le ton ultra sérieux de Batman v Superman et la bouffonnerie exagérée de Suicide Squad, le studio a enfin trouvé la formule gagnante avec Wonder Woman. En réalité, il fallait simplement faire un film à la Marvel Studios.

Wonder Woman Ticket Blog photographe amateur a Pornichet La Baule Saint Nazaire Guerande en Loire Atlantique 44

En bref

7.9 / 10

Date de sortie française : 07/06/2017
Durée : 141 min
De : Patty JENKINS
Genre : Action, Aventure, Fantastique
Pays : USA

Avec : Gal GADOT (Diana / Wonder Woman), Chris PINE (Le Capitaine Steve Trevor), Connie NIELSEN (Hippolyta), Robin WRIGHT (Antiope), Danny HUSTON (Ludendorff), David THEWLIS (Sir Patrick), Elena ANAYA (Dr. Maru), Ewen BREMNER (Charlie), Saïd TAGHMAOUI (Sameer)

Scénario : Allan HEINBERG
D’après les personnages créés par : William MOULTON MARSTON
Musique : Rupert GREGSON-WILLIAMS
Photographie : Matthew JENSEN

Effets spéciaux : Danilo BOLLETTINI
Effets visuels : Guy BOTHAM
Cascades : Damon CARO

Production : Warner Bros., DC Entertainment, Atlas Entertainment, Cruel & Unusual Films, RatPac-Dune Entertainement
Distribution : Warner Bros. France

Synopsis

C’était avant qu’elle ne devienne Wonder Woman, à l’époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s’écrase sur l’île paradisiaque où elle vit, à l’abri des fracas du monde. Lorsqu’il lui raconte qu’une guerre terrible fait rage à l’autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu’elle doit enrayer la menace. En s’alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l’étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.

Wonder Woman rehausse sérieusement le niveau du DCEU avec un film réussi

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Girl Power !

Wonder Woman est un film important pour deux raisons principales. La première, c’est qu’il se doit de sauver le DCEU critiqué aussi bien par les médias que par le public, de relever le niveau avant un Justice League crucial pour le studio. Sur ce point, c’est réussi.

La deuxième raison est plus importante encore : c’est le premier blockbuster super-héroïque de cette ampleur à mettre une femme en avant. Plus, le film en lui-même est réalisé par une réalisatrice, Patty Jenkins (Monster). Une donnée qui impacte forcément le résultat final, notamment dans son propos. Le film distille subtilement et intelligemment son propos féministe, ce qui aura le mérite de faire passer le message même auprès des nerds graisseux qui éructent « féminazi ! » dès qu’une femme ose faire valoir ses droits les plus élémentaires.

Car c’est bien là la grande force de Wonder Woman : livrer un blockbuster qui, fait rare, ne prend pas les femmes pour de simples outils scénaristiques, de simples motivations pour un héros masculin. Patty Jenkis fait honneur à l’amazone en faisant d’elle un modèle de courage et de justice, qui non seulement est prête à mourir pour défendre les plus faibles, mais arrive également à inspirer les personnes autour d’elle. Une femme forte qui évite même le cliché de la Mary-Sue, puisque Jenkins insiste également sur le côté candide, voire naïf, d’une femme qui découvre un monde dominé par des hommes. Une écriture qui aurait mérité toutefois un peu plus de soin (on passe d’un extrême à l’autre sans crier gare) mais qui fait tout de même de Diana un personnage plaisant à suivre.

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Warner nous livre donc une icône féministe de qualité dont le cinéma super-héroïque avait cruellement besoin.

Captain America X Thor

Dans son déroulement, Wonder Woman reprend les formules qui ont déjà fonctionné, surtout chez la concurrence. Nous racontant une histoire à mi-chemin entre celle de Thor et de Captain America (une déesse qui quitte son confort pour se plonger dans la guerre moderne), le film de Patty Jenkins réutilise tous les poncifs du genre, et ne surprend donc jamais. Fait amusant, Jenkis avait d’ailleurs été désignée pour réaliser Thor 2 en 2013 avant d’être remplacée par Alan Taylor.

Suivant un plan préétabli qui ne dévie jamais, Wonder Woman alterne entre scènes d’action musclées (et maquillées avec moult effets spéciaux) et scènes d’exposition où nos protagonistes enchaînent les vannes étonnamment légères dans un film DC. Du classique qui ne surprend jamais, mais qui a le mérite d’être efficace et surtout bien exploité. Ce Wonder Woman a, fait étonnant, les qualités et les défauts d’un film Marvel Studios classique.

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Patty Jenkis arrive en effet à donner une certaine impulsion à son récit, notamment en jouant sur la relation Diana/Trevor et en parsemant la quête de notre héroïne de scènes d’action très bien fichues et rythmées qui collent le spectateur à son siège (la scène du No Man’s Land risque de rentrer dans les annales). On regrettera certes leur rareté, mais elles ont le mérite d’insister sur le fait que les actions de notre héroïne sont extraordinaires.

Le film n’est pas pour autant exempt de défauts, loin là. On pourrait pointer du doigt une mise en place un peu longuette, des personnages secondaires trop peu exploités (on aurait aimé plus de Samir !), des méchants bidons voire un contexte historique traité par dessus la jambe (les passionnés d’histoire verront souvent rouge), mais tout cela ne serait que du chipotage face au problème majeur du film : un troisième acte bâclé.

Dans ses vingt dernières minutes, Wonder Woman retombe dans les travers des films du DCEU en transformant le combat final (arrivant comme un cheveux sur la soupe) en une bouillie de CGI aussi inintéressante qu’inutile dans le récit global. C’est comme si la production se devait de cocher « combat final de boss inutile » dans son cahier des charges. Cette fin guignolesque n’empiète pas sur les qualités du film, néanmoins, cela ne passe pas loin de gâcher l’expérience globale.

Verdict

Le DCEU tient son premier film modèle, et il était temps ! Classique dans sa construction et dans sa façon de raconter l’origine de l’héroïne, il est cependant sincère dans son approche et dans son propos. Wonder Woman est non seulement un divertissement efficace (excepté son atroce fin), mais un film important dans le paysage des blockbusters dominé par la testostérone. Un film DC qui met enfin d’accord critiques et fans et qui prouve que DC a enfin trouvé la formule gagnante. Il ne reste plus qu’à transformer l’essai avec Justice League.

Photographie

Secrets de tournage

Le projet Wonder Woman a commencé à faire son chemin à Hollywood en 1996 avec Ivan Reitman. En 2001, c’est Todd Alcott qui est engagé pour écrire le scénario, puis Laeta Kalogridis en 2003. Plus tard, en mars 2005, le projet passe entre les mains de Joss Whedon, pressenti pour le réaliser. Il abandonne en 2007 pour des différends créatifs. En 2014, Michelle MacLaren est confirmée pour mettre en scène le long-métrage mais laisse également tomber le projet pour différends créatifs avant que Patty Jenkins ne soit finalement choisie. A noter que Kathryn Bigelow, Catherine Hardwicke, Mimi Leder, Karyn Kusama, Julie Taymor, Angelina Jolie et Tricia Brock ont été plus ou moins considérées pour réaliser Wonder Woman.

Cobie Smulders a été un temps pressentie pour enfiler le costume de Wonder Woman. Elle prêtait notamment sa voix au personnage dans La Grande Aventure Lego. Finalement, c’est Gal Gadot qui a hérité du rôle. Kate Beckinsale, Sandra Bullock, Mischa Barton, Rachel Bilson, Sarah Michelle Gellar, Jessica Biel, Eva Green, Christina Hendricks et Kristen Stewart ont toutes été considérées pour incarner la super-héroïne durant les années où le projet passait de mains en mains.

Des rumeurs voyaient, en septembre 2015, Sean Bean et Eva Green incarner deux méchants du film, le dieu de la guerre Arès et la magicienne Circé. Les choses ne se sont finalement pas concrétisées.

Wonder Woman est le premier film de super-héros porté par une super-héroïne depuis Elektra (2005). A noter que le personnage de Wonder Woman campé par Gal Gadot était déjà apparu dans Batman v Superman : L’Aube de la justice en 2016, aux côtés de Batman et Superman, et sera la même année de sortie que Wonder Woman dans Justice League.

Patty Jenkins est la première femme à mettre en scène un film de super-héros après Lexi Alexander qui était aux commandes de The Punisher : Zone de guerre (2008).

Liam Hemsworth et Alexander Skarsgård ont été envisagés pour se glisser dans la peau de Steve Trevor. A noter que ces deux acteurs possèdent un membre de leur famille qui a goûté à l’univers super-héroïque Marvel via Thor et Avengers : Chris Hemsworth et Stellan Skarsgård. Une rumeur voyait aussi le très à la mode Scott Eastwood, récemment apparu dans Suicide Squad et Fast & Furious 8, incarner ce personnage.

Le rôle de la Reine Hippolyta a été proposé à Nicole Kidman mais elle le refusa, au profit de Connie Nielsen. Kidman n’est pas étrangère à l’univers DC puisqu’elle incarnait le Dr. Chase Meridian dans Batman Forever porté par Val Kilmer dans la peau du justicier masqué.

Avec son budget estimé à 149 millions de dollars, Wonder Woman a été conçu pour un coût inférieur aux films les plus récents se rattachant à l’univers DC Comics. Ainsi, Batman v Superman : L’aube de la justice avait coûté 250 millions (tout comme The Dark Knight Rises), The Dark Knight : Le chevalier noir avait un budget de 185 millions, Batman Begins de 150, Batman & Robin de 125, Batman Forever de 100, Batman, le défi de 80 et enfin Batman de 35. En ce qui concerne la comparaison avec les films Superman, notons que Man of Steel avait été tourné pour 225 millions de dollars et le Superman Returns de 2006 pour 270 millions.

Chris Pine a évoqué son personnage de Steve Trevor dans un entretien accordé au journal du Toronto Sun : « Steve Trevor est un peu du genre voyou, un type cynique et réaliste qui a vu l’horrible et brutale nature de la civilisation moderne », explique l’acteur, en poursuivant : « C’est un citoyen du monde, un mec charmant. »

Si le comics créé par William Moulton Marston est sorti en pleine Seconde Guerre mondiale, le film de Patty Jenkins se déroule en 1918. Le producteur Charles Roven justifie ce choix par une volonté d’établir une juxtaposition entre ce personnage féminin imposant, issu d’une tribu de femmes puissantes et indépendantes, et les premières suffragettes de cette époque. Mais ce n’est pas la seule raison : « Les subtilités du début du XXème siècle transmettent l’horreur de la guerre moderne. C’était la première guerre qui ne se menait pas dans un combat rapproché mais plutôt de loin, avec une certaine distance. Auparavant, même tirer sur quelqu’un devait se faire de près et il fallait donc affronter le regard de son adversaire. Tandis que pendant la première guerre mondiale, on pouvait bombarder un endroit sans même voir son ennemie ou toute autre chose que l’on détruisait. Tuer devenait plus facile. Nous voulions que cette dynamique de machine de guerre soit toute neuve pour que notre personnage s’y confronte. Jusque-là, Wonder Woman combattait des guerrières qui méritaient le respect et l’admiration et tout à coup, elle fait partie d’une guerre où les héros n’existent pas parce qu’il est impossible d’être un héros si on ne sait pas contre qui on se bat. »

Pour être crédible dans la peau de son personnage, Gal Gadot, a suivi un entraînement de cinq mois avant le tournage pour apprendre à monter à cheval, pratiquer divers arts martiaux et faire d’autres activités physiques comme le cardio et la musculation, tout en ayant une alimentation adaptée. Le tir à l’arc et l’escrime faisaient également partie du programme. Gabo s’est entraînée avec d’autres membres du casting, des cascadeurs et des athlètes jouant des Amazones : la comédienne norvégienne Lisa Loven Kongsli (Menalippe), l’ougandaise Florence Kasumba (la sénatrice Acantha), Ann Ogbomo (Philippus), la championne de boxe Ann J. Wolfe (Artémis), l’experte en Wushu Samantha Jo (Eubée), la championne de CrossFit Brooke Ence (Penthiselea), la Pen athlète Jenny Pacey et le champion d’athlétisme Moe Sasegbon. Même Lilly Aspell, âgée de huit ans et déjà championne d’équitation, a suivi un programme de préparation physique pour son rôle de Diana enfant.

Pour trouver le décor qui représenterait le mieux Themyscira, l’île qui est la terre natale de Wonder Woman et de ses sœurs Amazones, la chef décoratrice Aline Bonetto et le régisseur général Charles Somers ont étudié pas moins de 47 choix dans différents pays. Ils ont finalement jeté leur dévolu sur la côte amalfitaine en Italie. « Le temps en Italie est magnifique, la mer est bleu-vert, il n’y a pas trop de marée et pas trop de vagues. L’équipe des effets visuels a rajouté quelques falaises en post- production et tout était parfait », explique la première.

Pour que Wonder Woman apparaisse, visuellement, comme un film moderne ayant lieu en 1918 et non comme un film d’époque, Patty Jenkins a choisi d’éviter les couleurs saturées en optant pour des motifs plus intenses et modernes. Le directeur de la photographie Matthew Jensen s’est par ailleurs inspiré du peintre John Singer Sargent qui avait une approche très moderne de la lumière dans ses portraits. Il explique : « Il utilisait une douce lumière frontale en trois quarts qui tombe rapidement dans l’obscurité derrière le personnage. Ça a influencé l’éclairage que j’ai utilisé pour les visages, nous n’avons pas utilisé beaucoup de contre-jours et nous avons essentiellement travaillé avec une seule source de lumière. Une fois notre lumière principale établie, nous avons expérimenté avec de la couleur dans les ombres et des choses comme ça. »

L’équipe des prises de vues a bénéficié du Hydrascope Telescopic Crane (grue télescopique haute de 22 mètres) : il n’en existe que cinq dans le monde entier. La grue pèse 7,300 kilos et monte à 25 mètres lorsque totalement déployée. Elle a une mise à l’horizontal automatique et peut être activée par une seule personne et un joystick. La base passe par une porte double classique, le tout résiste à l’eau et peut être utilisé sous toute condition météorologique.

Wonder Woman a été interdit au Liban en raison de la nationalité israélienne de Gal Gadot. Le Liban et Israël sont en effet en guerre et le premier boycotte les produits du second, interdisant aussi à ses ressortissants de s’y rendre ou d’avoir des contacts avec les habitants. Les prises de position de l’actrice en faveur des actions militaires contre les Palestiniens dans la Bande de Gaza auraient également précipité ce choix.

L’épée de Wonder Woman (appelée Godkiller) a été conçue pour avoir un look d’un autre monde tout en étant utilisable par un guerrier humain. La lame est en aluminium couvert de vinyle imprimé et ensuite trempé dans un bain d’acide et gravé pour lui donner une patine ancienne. La poignée a été façonnée à la main et moulée dans de la résine de fibre de verre mélangée à de la poudre de bronze et de cuivre. Plusieurs versions de Godkiller ont été conçues pour les besoins du film : « Des modèles courts, des longs, des ‘slim’, ou uniquement la poignée. Il y avait des lames et des demi lames et pareil pour le bouclier. Nous avions des boucliers mous, d’autres en caoutchouc, d’autres très légers en mousse. Tout dépendait de la scène et de ce que Patty Jenkins trouvait visuellement juste », explique le chef accessoiriste Terry Wood.

Lindy Hemming a légèrement modifié le costume que Gal Gadot/Wonder Woman avait dans Batman v Superman : l’aube de la justice. La créatrice de costumes a gardé les éléments principaux de cette armure comme la cuirasse, le corset et la jupe et a augmenté les rouges, bleus et dorés mais moins que dans la version bande dessinée. Pour faciliter les cascades, elle a aussi changé la matière et la construction du vêtement pour qu’il soit plus léger, plus fluide et plus confortable. D’autres ajustements comme une légère doublure en fourrure ont été conçus pour tenir compte de la météo anglaise hivernale, peu propice au costume traditionnel de la guerrière amazone. Hemming a par ailleurs créé la cape noire en laine d’agneau et mohair que Diana porte lors de son voyage. La conception des gants, des jambières, de la tiare et des bracelets restent inchangés, sauf la matière pour correspondre à son armure. Le lasso de Hestia a été réutilisé, mais le bouclier et l’épée ont été modifiés.

our la bande-originale, Rupert Gregson-Williams a utilisé de nombreux instruments : « Un mélange d’orchestre, percussions du monde et voix pour Themyscira, et au fur et à mesure que Diana grandissait, j’ai utilisé un violoncelle électrique et davantage de couleurs électroniques », confie le compositeur, qui signe pour la première fois de sa carrière la musique d’un film de super-héros.

Le Dr. Maru, également connu sous le nom de Dr. Poison, est l’une des plus anciennes ennemies de Wonder Woman dans les comics. A la tête d’un groupe d’espions nazis, elle est spécialisée dans les empoisonnements. Dans le film, elle est impliquée dans l’utilisation d’une toxine qui tue par millions et qui permet de relancer le conflit. Interprétée par l’Espagnole Elena Anaya, vue chez Pedro Almodovar (La Piel que Habito) et dans A bout portant, il s’agit de la première apparition à l’écran du Dr. Maru. On peut la voir dans le trailer arborer un masque pour cacher son visage ravagé par ses expériences en laboratoire qui ont mal tourné

Plus qu’un simple vilain de comics, le général Erich Ludendorff a vraiment existé sous la Première Guerre mondiale. Au service des Allemands, ce militaire finit par se retourner contre eux : il a été l’un des plus ardents défenseurs de la thèse selon laquelle la défaite était dûe non pas à une faiblesse militaire mais aux hommes qui étaient alors au pouvoir, relayant la théorie du «coup de poignard dans le dos» porté à l’armée allemande. Erich Ludendorff est incarné par Danny Huston, habitué aux rôles de bad guy puisqu’il était déjà un général malfaisant adepte d’expériences médicales dans X-Men Origins : Wolverine.

Au-delà de ces menaces humaines, Wonder Woman devra affronter Arès. A travers un flashback, on apprend que les Amazones étaient esclaves d’Arès, qui pousse les hommes à s’entretuer dans des guerres perpétuelles. Blessé par son ennemi juré Zeus, Arès disparaît mais nul doute qu’il prépare son retour. Lorsque Steve Trevor (Chris Pine) révèle à Wonder Woman les horreurs du conflit armé, elle est persuadée que Arès est derrière tout ça et quitte son île pour le monde des hommes. Si l’on sait que c’est David Thewlis qui incarne le dieu de la guerre, son look et son implication réelle dans le récit constituent parmi les plus grands mystères et secrets du film.

Après avoir été interdit de sortie au Liban, Wonder Woman a été déprogrammé en Tunisie où il devait sortir le jeudi 8 juin 2017, à cause des prises de position politiques de Gal Gadot. L’actrice principale du film et ex-membre de l’armée israélienne avait en effet défendu l’attaque de son pays contre l’enclave palestinienne de Gaza sur sa page Facebook pendant l’été 2014.

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Cinéma
14 juillet 2017

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